Feuille éphémère

S’approcher de son visage

sentir sa respiration

fermer les yeux

attendre

Chercher sa bouche

embrasser ses lèvres

Réveil

il fait froid

l’hôtel sent l’abandon

le lit est vide

Tout est si loin

si froid …

Alors qu’une immense main le saisissait brusquement, il se sentit d’une légéreté inconnue. Curieuse impression de pouvoir voler, revivre le rêve d’Icare. Quelques longues secondes pour éprouver la liberté d’un oiseau, encore un instant et il se mettrai à battre des ailes, faire quelques virevoltes. Sauf que … au bout du rêve … un mur …

Une pièce de un euro fera l’affaire.
Pile.

Alors qu’il restait suspendu contre le mur, comme un oiseau perché sur une corniche, il n’aura pu entendre la fougueuse chevauchée d’une horde sauvage. Heureusement pour lui, il n’aura plus jamais l’occasion de savoir ou même de croiser le chemin de cette folie hurlante. Il ne sentira pas non plus la morsure infinie de son souffle ravageur…

Un euro pour acheter le journal. Un euro pour un énième attentat dans un pays lointain.
Mais le côté face aurait-il été mieux ?

Nouvelle consigne d’écriture de Paroles plurielles

“Avis de tempête sur Iroise” ainsi que l’annonçait la radio nationale. Il la sent arriver comme une bête furieuse, il sait que rien ne peut l’arrêter. Et pourtant ça le fait sourire, lui, l’homme tordu, celui qu’on appelle aussi le fou de la tempête.
A l’heure ou tous les marins ont peur, il s’en va sur les chemins à sa rencontre. Ce que personne ne sait, c’est qu’il attend ces moments comme si c’était sa dernière raison de vivre. Il attend qu’elle lui rende sa boite à trésor comme il appelle le seul cadeau qu’ont bien voulu lui laisser ces tempêtes, qu’il puisse contempler les quelques souvenirs qu’il lui reste d’elle. Elle qui aimait tant les tempêtes. Juste un moment et quelques mots à partager avec celle qu’il a toujours aimé, que son absence soit moins lourde et lui permette d’attendre … jusqu’à la prochaine tempête.

Ils nous promettent à nouveau un produit aussi confortable que du papier, pourquoi pas.
S'il nous proposent un peu plus qu'un nouveau concept de livre; une connexion wifi peut-être ou un lecteur multimédias ? Certe la couleur n'et pas pour demain


Le produit de Tebaldo, n'est pas trés convaincant, avec son format plus adapté pour le marché japonais (au dessus), alors que iRex propose un produit beaucoup plus pratique pour un européen (plus bas). Si en plus ils se démarquent suffisament des concurrents que sont les PDA, avec un écran tactile assez grand et confortable, ce sera le produit idéal pour écrire et poster quelques billets en prenant le train, par exemple...

Mais cela ne change rien au fait que ce concept fera un nouveau flop si il n'y a toujours pas de contenu adapté ou encore s'il est trop cher.

Pioché dans le magazine Netizen (comprendre et décrypter la révolution blog) n°2 de mars 2006

Attention au fait que confondre blog et wiki est une condition suffisante (mais pas nécessaire) pour se faire exclure à tout jamais d'une réunion de blogueurs. Ou de wikistes. (page 50)

Au pas sage, pourquoi, "pas necessaire" ?

Amis blogueurs, ne nous laissons pas faire, allons bouter hors de notre vues ces mécréants de wikistes, lol !!! Allons plutôt débattre ensemble autour d'une bones pinte de bière pour savoir lesquelles des bouteilles peintes ou des bouteilles avec une étiquette collée passent mieux les validations XHTML ou CSS du W3C...

En Passant, pour tester la conformité de ses pages :
Validation du XHTML par le service de validation du W3C
Validation des feuilles de styles CSS
Les plus curieux d'entre vous ont certainement déjà remarqué les vignettes en bas de ce blog

Une des plus importante, tant par la quantité que par la qualité, collection liée à l’imprimerie depuis le XVIeme siècle risque de disparaître dans des caisses. Alors que l’État vends divers bâtiments et secteurs du groupe Imprimerie nationale, l’énorme collection de L’imprimerie Nationale va peut-être finir sa vie dans un quelconque entrepôt. Aucune solution n’est prévue, ne serait-ce que, pour présenter au publique au moins une partie de la collection partiellement classé « monument historique »

Unique au monde, cette collection d’une valeur inestimable est un témoin de l’histoire de l’écrit, du seizième siècle à nos jours. Elle comprend le Cabinet des poinçons et ses milliers de caractères occidentaux et orientaux, des ateliers en activité – fonderie, presses typographiques, lithographiques et taille-douce, brochure et reliure – une bibliothèque de plus de 30 000 ouvrages et les archives de l’imprimerie d’état. Créé en 1539, en même temps que le Collège de France, ce fonds est la mémoire d’un savoir-faire et un lieu de création qui disparaîtront faute de continuité.

Je t’invite à signer la pétition en ligne :Pour sauver le patrimoine de l’Imprimerie nationale
Parce qu’il n’y a pas de raison de nous cacher que les livrent ne naissent pas que dans des ordinateurs ! et qu’il existait des livres magnifiques bien avant l’invention de l’ordinateur.

Je suis le blé, le sel et la terre. Je peux compter le temps, sombrer dans la folie ou tomber en poussières. Qui suis-je ?

Entendu dans une grande société spécialisée dans la télécommunication entre un technicien de l'ancienne "école" et un chef de service aux dents longues.

Le chef :
- Mais pourquoi vous avez remplacé ces cartes?
Le technicien :
- Parce que avec l'orage de cette nuit, elles ont grillées et qu'on aurais eu des plaintes clients au retour des vacances.
- et alors, un client s'est plaint ?
- non, mais il y en aurait eu plein au retour des vacances.
- peut-être, mais il n'y pas eu de plaintes client, vous n'aviez pas à changer ces cartes !
- mais les clients se seraient quand même plaints.
- le client, on s'en fout. S'il n'est pas content il n'a qu'a changer d'opérateur, de toute façon on le récupère dans cinq ans !

Tout ça parce qu'un petit chef n'a pas envie de voir un orage plomber ses statistiques qualités (surtout quand ce n'est pas lui qui gére les plaintes des clients) et préfère noyer le poisson pour avoir des courbes bien lisses et une feuille de bilan bien nette, bien propre.
Certes, aucun opérateur ou fournisseur de service n'est parfait, mais de là à négliger à ce point le client ... J'espère que ce genre de chef ne cours pas les rues.
Qui a dit "utopie" ?

La joie des autres est une grande part de la notre

                                     Ernest Renan