Mais de qui se moque-t-on ?

Le développement durable à géométrie variable ou comment transformer un concept vital en coquille vide.
Le développement durable du complexe bagnolopétrolier

A croire tout ces beau discours, l'industrie du pétrole ou automobile sont parmi les plus vertueuses en matière d'environnement; qu'il suffit de claquer des doigts pour produire toujours plus d'énergie (d'ailleurs, au pas sage, claquer des doigts produit aussi de l'énergie, donc on pourrait employer quelques milliers ou millions de chômeurs à claquer des doigts pour chauffer les tasses de café de ces messieurs trop haut placé pour voir le monde; du coup, plus de chômage, bref tout serait pour le mieux dans le meilleur des monde !)

J'adore, en particulier, le message de Michel de Fabiani, président de BP France, lors de la 4e rencontres parlementaires sur l'énergie, jeudi 11 octobre 2001.

«Le développement durable, c'est tout d'abord produire plus d'énergie, plus de pétrole, plus de gaz, peut-être plus de charbon et de nucléaire, et certainement plus d'énergies renouvelables. Dans le même temps, il faut s'assurer que cela ne se fait pas au détriment de l'environnement.»

Quand à cette publicité TotalFinaElf, elle me laisse perplexe,

«Etre à l'écoute de la terre pour accroître et maintenir une production durable des champs pétroliers et gaziers, telle est notre mission. Notre engagement pour le développement durable exige une large connaissance et une expérience du comportement des réservoirs à la fois statique et en mouvement.»


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