25 oct. 2006

Saint Lazare du soir

Ce soir, j'ai vu St Lazare comme une carte postale. A l'heure du soleil couchant, je suis sorti de la gare comme on entre dans une carte postale. Entre le bleu et l'orange du ciel, Saint Lazare s'éloignait dans sa livrée sépia ...

st_lazare_sepia.png

23 oct. 2006

Obscurité

Il avait l’air si mignon et pourtant j’avais à peine eu le temps de l’apercevoir avant d’entrer dans la salle. Heureusement nous étions seuls, je pu le retrouver facilement, avec sa coiffure en hérisson. Je m’installais discrètement à proximité, non, en fait juste derrière lui. Profitant de la pénombre, je glissais mes mains dans ses cheveux, si doux malgré le gel. Il ne dit rien, dormait-il ? Je savais pourtant qu’il m’avait vu avant d’entrer. Je glissais sur sa nuque, caressais ses épaules si fines, son air androgyne le rendait si sexy. Sa respiration s’accéléra pendant que je déboutonnais sa chemise pour toucher un torse que je devinais imberbe. Il avait la peau si douce et deux … petits seins de femme sous mes mains … J’hésitais un instant ne sachant comment réagir pendant qu’une tête roulait sur le grand écran et nous regardait fixement. C’est à ce moment qu’il … qu’elle … me saisit les mains. Se mit à les embrasser, les lécher, je n’osais plus bouger. J’étais à sa merci. Avant d’avoir pu réagir, je me retrouvais de l’autre côté de la rangée de fauteuil, presque sur ses genoux. Je sentais mes mains glisser sous sa chemise, sur son ventre … Elle continuait à me lécher les doigts … Une femme … Je faisait l’amour à une femme, ou plutôt, une femme se servait de moi. Comment ai-je ou me laisser … ? Deux mains … deux mains se sont posées sur mes hanches … nous n’étions pas si seuls …
Qui peut bien être ce conteur libertin, conteur ou conteuse ? Et ces deux mains qui surgissent de nul part, homme ou femme ? Et que va-t-il se passer, maintenant, au coeur de ce trio ? Avez-vous quelques idées ?

Pensée du jour

The average pencil is seven inches long, with just a half-inch eraser
in case you thought optimism was dead.

18 oct. 2006

Le canard

Ce matin, un lapin canard a tué un chasseur ...
canard chasseur

17 oct. 2006

Les mots

Les mots étant les signes des idées, ils ont plus d’importance qu’on ne veut croire. Ce sont des étiquettes apposées sur des boites qui souvent ne contiennent pas les mêmes objets pour chacun; il est toujours sage de les ouvrir, pour s’en assurer.

Comte de Volney, Leçons d’histoire (1795), cité dans l’Antimanuel de philosophie de Michel Onfray p.214

Le comte de Volney faisait allusion au mot “histoire” correspondant à des concept différents suivant les grecques de l’époque de Herodote (perquisition, recherche faite avec soin, étude de faits) ou modernes (narration ou récit); les anciens cherchant la vérité, les modernes prétendant la détenir.

Ce concept je l’étendrai à presque tous les mots du dictionnaire, même en ces temps dit modernes. Les Belges, Canadiens usent déjà d’un français légèrement différent du notre, en France, et certains mots ont complètement changés de définition au cours du temps. Personne ne connaissant le dictionnaire par coeur, comment être sûr de la définition des mots qu’on utilise ? Comment être sûr que la lecture un visiteur correspond à ce qu’on veut dire, à l’idée, au message, qu’on veut faire passer ?

5 oct. 2006

Vroummm

Sur une idée sauvagement piquée à Lotte
voiture sur cale

30 sept. 2006

Yesss

Dix pour moi tout seul pendant au moins ... deux minutes ...
Du bleu au parfum noisette avec une pointe de noir de café, cinq paires de jolis yeux ...

27 sept. 2006

Le congélateur

Elle l’avait mis dans le congélateur. Personne n’avait rien vu, rien su. Elle était restée tout ce temps sans nous dire quoique que ce soit. Je l’ai trouvé, par hasard, en ouvrant le congélateur, bien emballé entre les cornets à la vanille et les pots de glace à la mangue, ceux qu’elle préfère. Je n’ai pas vu tout de suite ce que c’était, juste un paquet un peu plus grand que les autres. Les médecins avaient préférés la garder en observation et peut-être l’emmener dans un centre spécialisé. On ne pourra peut-être jamais savoir pourquoi elle l’avait laissé là. Elle avait dû sentir très vite qu’il était mort peu avant sa naissance et n’avait pu se résigner à s’en séparer. Combien de temps avait-elle pu porter en elle ce petit corps sans vie ?

21 sept. 2006

Une âme sous la pluie

Pati nous invitais, dans son face à face avec l’océan, à écouter les vagues et découvrir le pouvoir de celui-ci sur elle.
Moi, je vais plutôt vous proposer d’écouter la pluie sous ma terrasse couverte.
Installez-vous confortablement. Nan’, la balancelle devrait te convenir, elle ne grince plus. Pati, je suis désolé, mais le figuier n’est pas assez grand pour t’abriter, peut-être préféreras-tu une chaise longue à la place. Je vois que certains ont préférés laisser dormir le greffier … il sait pourtant choisir le meilleur fauteuil. Le fond de l’air es juste assez frais pour nous tenir éveillé et le thé nous apporteras de quoi remplacer les odeurs effacées par la pluie.
sous la pluie Ecoutez le frémissement des feuilles sous la pluie, comme des milliers de voix racontant chacun de nous, chacune des âmes vivant sur terre. Ecoutez la ouvrir une fenêtre sur nos propres pensées, elle devient le miroir de notre « moi » intérieur, celui qu’on ne partage jamais. Le temps s’est arrêté, il ne reste plus qu’a se laisser entraîner par ce bruissement.
Approchez vous de lui, jusqu’à ce qu’il devienne comme une toile où déposer ses pensées les plus secrètes, ses rêves les plus profonds. Laissez les vous submerger, vous êtes libre, léger. Laissez la pluie vous entourer de son cocon protecteur. Elle ne vous jugera pas, mais vous invitera à avancer simplement. Rien n’a plus d’importance que vous même et votre volonté de vivre, même enfoui au plus profond de votre consciente.
Demain est un jour nouveau.

pluie et soleil La forêt se réveillera, libérant toutes une myriade de bruits et d’odeurs nouvelles qu’elle gardait cachée dans son coeur et que la pluie ira dévoiler. A vous de choisir ce qui sera vous, choisir la vie qui ira avec. Laissez vos pensées puiser au plus profond de votre âme et vous montrer le chemin de ce renouveau.
Un volcan s’éteint, un être s’éveille.
La pluie aussi est immortelle et peut-être un jour vous débarrassera-t-elle de vos soucis comme elle glisse sur les feuilles des arbres

Précision : la peinture, en bas, intitulée “Pluie et Soleil” est de Didier Weissenstein

19 sept. 2006

Futil

Pluie du soir
La montagne murmure
Ombre du crépuscule

18 sept. 2006

Satin et flanelle

Pas sage coquin pour répondre à une consigne peu ordinaire (29ème) de Paroles Plurielles :

Elle est apparue comme dans un rêve, en robe de satin noir. Elle demandait du sel ou des allumettes, je ne sais plus.

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17 sept. 2006

Le paquet de chips

Pour l’atelier d’écriture Obsolettres :

Et dire que j’ai failli la manger, là, comme ça, cette chose minuscule. Mais qu’est-ce que ça faisait dans mon paquet de chips, ce truc tout mou au milieu de mes chips si croustillantes ?
J’aurais pu le manger comme un vulgaire morceau de chamallow, sauf qu’on ne trouve jamais de chamallow au milieu d’un paquet de chips, jamais !
C’est malin, tout couvert des épices de mes chips, ça ne ressemble à rien. Regardez-moi ça, tout couvert de poudre brune, ça ressemble à une libellule, une grosse libellule chargée de pollen. Tiens, Ça frétille ! La libellule se réveille ? Ça chatouille, le pollen, surtout quand c’est du pollen d’épices.
Et le vilain crapaud se transforma … enfin presque …
Vous ne devinerez jamais ce que j’ai trouvé dans mon paquet de chips ! Vous ne me croirez jamais si je vous dis que j’ai trouvé une fée, une vrai petite fée, comme la Fée Clochette de Peter Pan. Une véritable fée clochette avec de grande ailes de libellules comme les dessine si bien Loisel.
Si elle pouvait me reposer sur terre … quand elle aura fini d’éternuer …

13 sept. 2006

Ou la chaussette remplace le socket

Lu dans Linux magazine/France n°86 (page 84) au milieu de l'article "Dissection de GLIB : introduction" écrit par Yves Mettier concernant la bibliothèque GLIB du bureau GNOME

Glib implémente des fonctionnalités de base de vos programmes, qui sont également des fonctionnalités pour la plupart des programmes bien implémentés. Vous trouverez ainsi :
la gestion des fils d'exécution (threads)
le chargement dynamique des greffons
la gestion des allocations mémoire
la gestion des entrées/sorties (fichiers, tubes et chaussettes)
la gestion des erreurs ...

Enfin un programme pour trier mes chaussettes ?

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10 sept. 2006

We need you

Votre PC est allumé et pourtant vous ne l'utilisez pas, ou presque.
Vous pouvez alors offrir un peu de ses capacités pour aider quelques projets scientifiques avec le World Community Grid (WCG)

J'y participe déjà avec l'équipe de Chiwalou dont voici le message d'invitation :

C'est bien connu la recherche manque de moyens. Heureusement, le développement d'internet a permis la mise en place de nombreux projets de calcul distibué, méthode de recherche qui consiste à répartir des calculs entre de très nombreux ordinateurs privés (le mien, le vôtre...) plutôt que d'en faire tourner un petit nombre pendant très longtemps.

Ce type de projet avait déjà permis une part importante du décryptage du génome humain en très peu de temps, au regard de celui qui aurait été nécessaire sans le recours au calcul partagé.

Aujourd'hui je vous oblige propose de participer au projet du World Community Grid, un projet qui en regroupe en fait trois autres :
# le projet Help Defeat Cancer : amélioration des traitements pour lutter contre le cancer
# Human Proteome Folding : séquencage des protéines humaines
# et le projet FIghtAids@Home : lutte contre le SIDA.

Sous Windows, le logiciel se lance automatiquement au démarrage de l'ordinateur et tourne en tâche de fond, en ajustant la consommation du processeur à votre utilisation (si vous ne faites rien il tourne à bloc, si vous êtes très actif il se fait plus discret). Vous pouvez aussi spécifier dans les préférences si vous voulez qu'il ne tourne que lorsque l'écran de veille est activé, ou le temps pendant lequel l'éxécution du programme est suspendu lorsque vous cliquez sur "snooze", comme sur un réveil-matin wink, ou sur l'icône "lune".

Et n'oubliez pas non plus de rejoindre mon équipe lorsque votre inscription sera complète. Cela ne sert pas à grand chose si ce n'est à créer une "compétition" bénévole et honorifique qui n'a pour but que de faire adhérer davantage de participants au projet.

Plus nous serons nombreux, plus l'espoir de soigner un grand nombre de maladies, pour l'instant incurables, deviendra réalité.

Merci d'avance pour votre participation. Ca ne vous coûte rien et ça peut rapporter très gros à tout le monde, car tout le monde est concerné.

Extrait du Forum de Chiwalou dédié au WCG

6 sept. 2006

Votre honneur

Je vous assure, votre honneur, je ne voulais que la chatouiller, juste au niveau de la taille, sans plus. C’est juste à ce moment qu’il y a eu un violent courant d’air. Un courant d’air dans votre bureau ? ou plutôt une fougue tempétueuse ? pour soulever ainsi le chemisier de mademoiselle Agnés ! Non, non, je vous assure, peut-être une fenêtre mal fermée, mais je ne voulais pas mettre la main sous son chemisier. Sous la surprise, Agnés, ‘fin, mademoiselle Agnés a perdu l’équilibre et … Et c’est tout à fait par hasard que vous l’avez attrapé par son corsage pour l’empêcher de tomber ? C’est pas du tout ça, votre honneur, elle est tombée dans mes bras avant que j’ai le temps de réagir. C’est quand elle a essayé de se relever que je me suis retrouvé coincé dans son corsage. Je ne pouvais pas prévoir qu’elle perdrais sa jupe à ce moment. C’est tout ce que vous trouvez pour vous défendre, alors que votre directeur vous a surpris avec sa secrétaire à moitié nue sur vos genoux. Je vous assure, votre honneur, c’est la stricte vérité … Elle sent si bon la figue, mademoiselle Agnés …

4 sept. 2006

Borloo avec un b comme

Lu sur le site du Point le 31 août :

Un politique lambda à qui l'on demande ce qu'il a fait de ses vacances répond qu'il a rédigé un livre, médité sur l'état du monde et suivi les dossiers heure par heure. Sous le chapiteau, Borloo, lui, rétorque sans fard : « Je n'ai rien, mais rien b..., ce qu'on appelle rien b... »

Que faut-il comprendre, qu'il n'a rien branler branlé ou rien baiser baisé ?
Correction, je retourne à l'école et je reviens ...

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3 sept. 2006

Avec une lettre

Vu sur le blog Langue sauce piquante, le petit détail qui fait toute la différence.

Elle s’est laissé aimer et Elle s’est laissée aimer. Dans le premier cas, elle a permis qu’on l’aime. Dans le second, elle s’est permis d’aimer.

Dommage qu’on ne puisse avoir les deux formes dans la même phrase …

2 sept. 2006

Kabell-touseg breizh

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31 août 2006

Les amants

Les amants Elle ne savait pas où elle était. Elle ne sentait que les liens qui l’entravait sur du marbre trop froid et un bandeau qui lui écrasait les yeux. Elle ne pouvait qu’entendre et elle entendait trés bien, trop bien même. Les deux amants qui s ‘acharnaient depuis un moment à faire l’amour. Plus ils criaient, plus elle sentait le désir monter en elle. Elle n’entendait que ça, leurs cris, leurs gémissements, elle pouvait sentir leur odeur, leur fougue, presque les toucher. Plus elle entendait, plus elle sentait leur ardeur monter en elle, l’envahir, s’emparer de son corps, de son âme. Elle ne pouvait plus s’empêcher de les entendre, de subir leur jouissances, de sentir leurs rôles, chacun d’eux accompagnait les morsures de la cire chaude sur ses bras, ses jambes, son ventre, son corps. son coeur avait déjà rejoins ceux des deux amants, sur le même rythme, la même frénésie. Silence … Les gémissements avait soudainement laissé place à un lourd silence. « Non ! Non ! pas maintenant, continuez ! » Alors que l’excitation disparaissait, laissant doucement la réalité reprendre place. Elle frissonna en sentant une main se poser sur son ventre. émit un soupir de soulagement. Mélange de peur et d’excitation, pendant que la main venait la caresser, réveiller la pointe d’un sein. S’attardant sur sa toison humide, elle sentit qu’elle allait défaillir. Elle jouit en sentant le poignard s’enfoncer dans son coeur …

29 août 2006

C'est pas du bouleau

Le peuplier, est-ce qu'il peut plier ?
Et si le peuple y est, va-t-il peu plier ?

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