Le peuple disparu

Ma contribution à la consigne 628 de Kaléïdoplumes

Ainsi donc, il faut parer de choses diverses et variées. Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots et sortir de mot - ou met ? - avarié, j'ose cette réflexion, cette rébellion. En effet, derrière tout ce feuillage médiatique autant que multicolore et tout en nuances de blancs, il manque une chose, un élément crucial.

Mais diable, de quoi s'agit-il me demanderiez-vous d'un air circonspect ; d'autres se contenteraient d'histoire de pastille.

Je vous le dit Je vais vous le conter malgré ce tintamarre en Une de tous les canards à sensations et c'est encore une histoire de minorité oubliée, reniée, les faits, ou plutôt les fées et surtout les fées d'hiver.

En effet, tous nos journaux, tous nos médias ne parlent que de faits divers et pas toujours variés, mais jamais de ce peuple important de nos forêts ancestrales et cela est regrettable.

Nous nous devions de vous en parler, non pour remplir nos feuilles de choux, mais pour vous alerter de ce grave événement au cœur de l'hiver des plus austère de nos contrées. Les chatoiements multicolores de cet automne, cette surenchère de rouges, ocres et marrons, ne doivent pas nous faire oublier leurs sorts une fois le dépouillement hivernal installé. Que deviennent nos fées d'hiver une fois la bise venue ? Elles qui ne peuvent hiberner comme nous autres, neurones, à l'approche des fêtes de fins d'années ou des sports d'hivers ?

Mobilisons-nous pour défendre nos fées d'hiver quand, une fois les feuilles mortes, déchues, ramassées, balayées, aspirées, une fois nos fiers feuillus dénudés, elles se retrouvent dépossédées de tout, offertes aux regards avides de tous, sans défenses, ni ivoires.

Osons, tous ensembles, leurs rendre une parure digne de nos prochains printemps.