Mot-clé - Ange éphémère

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7 juil. 2011

Le monde a une fin

Écrit pour Kaléïdoplumes le 03 juillet 2011 : Je suis enceinte ou je meurs. Le monde divague dans mon regard vague, vague a l’âme. Des nausées pour horizon dans un esprit borgne, morne. Au bord de l’abîme comme une ravine creuse mon humeur et mes humeurs. Au bord des lèvres une envie de vomir tous les jours, chaque heure, chaque minute, contre moi, contre-jour d’une plongée vers l’inutile, le tréfonds de mon âme, coquille vide. Le bruit du RER monte a l’assaut de ma bulle de survie comme une marée noire sur les plumes d’un albatros en blanc et noir.

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11 nov. 2010

Pause interdite

Elle attends de bonne heure le relevé de compteur C’est écrit, entre neuf et douze heure réveillée à huit heure

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28 mars 2010

Déjà la fin ?

- Mais qui êtes-vous pour décider ainsi ? - Je suis celui par qui tout a commencé. - De quel droit … - Du mien. - … détruire l’humanité, appeler les cavaliers de l’apocalypse et déchainer les éléments contre cette terre que vous avez créé ? contre ces hommes qui vous ont dessinés à leur image ? a qui vous avez toujours promis l’éternité ? - Je suis Dieu et je meurs.

13 févr. 2010

Rouge et noir

Il a suffit d’un souffle, un long voyage, quelques secondes d’inattention … Une masse sombre sur la droite, rectangle noir, diagonale de chrome et sapin clignotant. Le décor est parti en toupie, zootrope irréel. Jeanne s’est reposée sur mon épaule, elle dort. Quelques secondes, minutes, heureusement, elle ne verra pas la tôle froissée et l’essence qui s’enflamme. elle ne se réveillera plus. Quelques secondes, un feu, une priorité …

8 sept. 2009

Extinction des feux

Soir d’automne, si sombre, si lugubre que la Lune s’est enfuie . Minuit, les réverbères s’allument enfin, l’espace de quelques soubresauts sur l’entrée d’un hôtel sans nom que deux bretelles d’autoroute aérienne maintiennent debout. Un vent léger joue avec des lambeaux d’affiches. quelques volutes de fumées tournoient autour de piles de béton frais. Deux couples d’habitués dans ce grand nul part, traînent juste assez longtemps pour les voir disparaître dans cet estomacs à fenêtres. Dernier flash, extinction des feux. La nuit grince et claque des dents.

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1 févr. 2009

Choisir

ballon de foot contre balle de tennis tapis roulant ou escalier mécanique l’après contre l’avant jouir et mourir chasse à cours ou chasse à l’homme gagner ou tricher main aux fesses ou main au collet jetons ou chemise mini jupe ou maxi nue le sexe ou l’amour fric ou flic or ou platine danser ou baiser vieux ou jeune homme ou femme deux ou trois quatre ou cinq essence ou diesel main dans la main ou dans sa culotte couple ou ménage à trois mort ou vif la tienne ou la sienne chez toi ou chez moi blanc ou noire devant et derrière dessus dessous dessous dessus pipe ou cunnilingus bouton ou glissière avec ou sans

1 oct. 2008

Sweetly

Sweetness or sweetless ?

25 sept. 2008

En vers et soie

Penchée sur son présentoir A ranger quelques accessoires Son décolleté grand ouvert Deux petits seins à découvert.

11 août 2008

Utopie

Elle est grande … rousse … avec du vert au fond des yeux des mains fines tachetées de sons des pattes joyeuses aux coins des yeux des oreilles discrètes sous la chevelure bouclée d’innombrables grains de beautés à compter et bécoter un nez à l’image de ses mains et une bouche appétissante Elle est … mais n’existe pas …

… ou blonde sur papier glacé

4 août 2008

Demain je meurs

[caption id=”” align=”alignleft” width=”135” caption=”Bleeding hearts by Chidi Okoye in adult emotion (modernartimages.com)”]Bleeding hearts by Chidi Okoye in adult emotion (modernartimages.com)[/caption] Demain ou après-demain, qu’importe … Mourir et peut-être renaître … ou pas Ni gaz, ni lame, pas d’oeillères ou camisole chimique Juste en tournant une page Une page du chapitre 35 Je ne sais plus quoi écrire sur un livre dont je ne suis que le personnage principal. Il s’écrit sans moi. Il est noir de son encre et je ne vois que des pages blanches. Il y en a plus lourdes que d’autres, j’aimerais ne plus avoir à les tourner. L’une après l’autre, elles n’attendent pas, n’écoutent pas, froides, imperturbables. L’histoire ressemble à tant d’autres histoires, simples, fluides, banales, sans histoires. Elle en croise d’autres, continue à vivre, se mèlange, sourit, avance avec légéreté, gaité. Fleur bleu un jour, amant un autre, triste le lendemain, quelques fois joyeux, d’autres en colère.

Retenir ces pages comme on retient une main qui se sauve. Tout cela éphémère. Si proche et pourtant si loin. Je regarde danser ses mains songeur, rêveur …

L’accompagner est une utopie …

Chaque page une petite mort …

La bombe humaine, c’est toi elle t’appartient. Si tu laisse quelqu’un prendre en main ton destin, c’est la fin …

15 juil. 2008

L'ange numérateur

Un ange est passé et s’est mis à compter. ” un, deux … trois, quatre, cinq … six … sept … ” Il réussi même à trouver le numéro six, tout petit derrière le numéro un. Puis il continua ainsi un long moment d’un air un peu plus pincé au fur et à mesure. Sa tache accomplie, il se dirigea vers Saint Pierre. ” Nous allons avoir un problème. La case ‘Maître du monde’ devient trop petite … “

18 mars 2008

Amer

C’est pas l’homme qui te rends amer,

C’est pas l’homme qui prends la femme

C’est la mer qui t’rends homme !

C’est la femme qui fait l’homme !

Comme une femme parmi les plis et les reflets de pourpre et de turquoises , draps de soies au soleil couchant. Sirène parmi les dauphins ou futur reine au royaume du silence.

Amertume

Amer, tu me tends une perche. Je prend un filet et découvre ta côte, ton golfe.

Ah ! il est fier ce golfe aux eaux claires, à l’abri du mont et de ses montgolfières.

Capitaine d’une coque de bois en barboteuse.

Pirate en panier d’osier suspendu aux rêves.

Va, cours, vole ! La femme attends !

Oh capitaine, mon capitaine ?

Le destin est …

Le grand Large sera …

Capitaine ou bien cheftaine

Ballon ou Goélette

seule maître à bord …

16 févr. 2008

Athé

Dieu a créé l’Homme à son image L’Homme dessine Dieu à son égo (centrisme)

10 févr. 2008

Anar de bac à sable

Anarchie en Chiraquie ! ah, non trop tard … Anarchie en Sarkozie ! non, c’est bof et encore trop tard … Anarchie en cavalerie ! c’est mieux comme ça, entre retardataires, on peut se comprendre …

29 janv. 2008

Fin ?

” La fin justifie les moyens ! ” ” Mais on ne veut pas la fin, on a faim ! et la faim aussi justifie les moyens, mais quand on a faim, on n’a pas les moyens ! ” La faim justifie t elle une fin ? ou l’inverse ? quand la fin suit la faim et l’inverse aussi quand les réserves s’épuisent. Leurs fins précèdent la faim et s’achéve au pied d’une croix avec le mot fin.

5 nov. 2007

Le cycle

Tous les jours et sans relâche, tu cours, après le temps, après les bus, tout seul ou entre amis, en ville, à la campagne, apparemment sans but ou presque. Tu avance pour fuir le jour de ta naissance, quand il a fallu quitter ce cocon doux et chaud, seul lieu ou l’insouciance est unique vérité, partage privilégié, exclusif et charnel avec sa mère.

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14 août 2007

A ses pieds

- Prends une chaise ou assied toi par terre ! - Par terre, si ça peut être à tes pieds. - Quelle idée, si tu crois que je te laisserais tirer mes bas de laine. - A défaut de jupon, je te chiperais tes lacets, je te déchausserais faute de te détrousser, j’attraperais tes pieds comme je le ferais de tes hanches et de tes mollets, l’amant d’un jour je serais. - Ose mon bichon et embrasse mes pieds si l’envie t’en prend, mais de mes jambes tu n’en verras pas plus ! - Ni aujourd’hui, ni demain, mais prends garde à tes robes légères qu’à tes pieds de nouveau je ne tire les bas de soie.

3 août 2007

Un loup sous la lune

Le loup et la LunePourquoi est-ce que les loups hurlent à la pleine Lune ? Parce qu’il est plus spirituel de l’écrire ainsi. Parce que seul la pleine Lune et la nouvelle Lune fascinent et qu’on ne voit rien avec la nouvelle Lune. Parce que personne ne leur a demandé leur avis. Alors qu’en réalité la pleine Lune ne fait sortir que les Loup-garous.

30 juil. 2007

Est-ce que ...

Est-ce que j’existe, là maintenant, tout de suite, à cet instant ? NON ! Est-ce que je vis, là maintenant, tout de suite, à cet instant ? OUI ! C’est la même choses, me direz-vous. OUI ! Alors pourquoi cette dichotomie ? Parce qu’il n’est pire chose que de vivre sans savoir qu’on existe quelque part, traverser le temps comme un souffle de vent dans le désert.
To be or not to be ?

23 juin 2007

Saint

… avec un “a” comme auréole et un “t” comme tétine.

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